Très longue journée... avec encore pas mal de route. C'est une manie.
Sympa le matin jusqu'au col d'Orgambidé, puis route le long de la frontière avec une jolie et large vue (le ciel est dégagé). Je profite de ce que je suis en vue des vallées pour appeler mes parents et leur dire que je serai en avance demain.

Bonne baignade avant le petit col de la journée et descente (sur la route, bien sûr) dans une vallée d'estive assez perdue.
Je me repose à Ergurguy et termine le saucisson avec le soleil qui revient. Je croise un cheval avec une excroisance énorme et purulente sous le ventre.

Je fais une autre pause à la cabane sous le col d'Orrate. On m'y offre du vin fait-maison, un rouge très épais et très bon, sans doute encore meilleur avec du sanglier.

Petite hésiation sur le chemin à suivre au panneau du col. Puis route, route, piste à travers la forêt d'Iraty. J'arrive à la cabane ayolat Ibrrondoua avec le désormais "fameux" pied droit salement amoché. Je crois que je vais prendre les sandales que j'ai judicieusement mis dans un sac de mes parents...
Les muscles vont vraiment bien par contre, et le sens de l'orientation  me joue encore quelques tours, mais je "cherche" mon chemin plutôt que je ne le "perds". C'est déjà ça.

Il fait frais, je mange tout ce qu'il me reste et au lit.

MERDE ! Je viens de réaliser que j'ai perdu mon bonnet. Je l'aimais bien ce bonnet, et j'ai froid à la tête.

Le temps est tout à fait beau maintenant. Je viens d'engloutir une soupe à l'oignon bien chargée, et je me prépare un couscous-chorba à l'oignon et aux raisins, ça va être terrible.