J'ai évidemment failli rater mon train de 6h à Matabiau. Je croise une copine qui sort de M. Carnaval où j'étais la veille...décalés.

A Hendaye je vais au port voir la mer ; il paraît que ça se fait pour une traversée. Mais je ne pousse pas jusqu'à la plage.
Une vendeuse de carte postale d'Hendaye m'a permis de gagner environ 15 minutes, en me conseillant un chemin passant par les bretelles d'autoroutes ou les zones artisanales pour rejoindre Biriatu : ça démarre mal... aurais-je mieux fait avec le Véron ?

Je me paume après le col d'Ibardin pour rejoindre le col Espagnol à 274 mètres. Il y a une décharge et je passe du mauvais côté (le Nord). Hum, ça démarre très fort cette histoire !

Je me repaume au col de Lizuniaga (il faut le faire quand même). J'avais l'impression de ne pas avancer sur la carte à 25000, et quand j'ai atteint le col, je pensais en être encore loin. Me voilà donc descendant (côté français), quand je m'attendais à monter (côté espagnol).
Rongé par le doute, j'arrête enfin une voiture qui me confirme que la route sur laquelle je marche descend...c'était bien ce que je pensais : j'ai passé le col s'en m'en apercevoir. Il me ramène au col et je poursuis jusqu'à Lizarieta. J'accuse bien entendu la carte qui est illisible sur les zones frontalières, car c'est du 50000 zoomé x2.

Le plein d'eau et je continue un peu sur la route des palombières. Cette dernière avancée a percé mon ampoule au pied droit, c'est malin j'en aurais pour 10 jours à cicatriser. Je m'arrête dormir dans une cabane pas très propre à 10 minutes du col. Je reste dehors le plus longtemps possible.

En ce premier soir, je me demande vraiment dans quelle galère je m'embarque. C'était moralement le plus dur moment de la traversée.